« Fleurir en Liturgie » est un service d’Église ; appellation adoptée au congrès de Dijon en 2003 jusqu’alors dénommé « Art floral au service de la liturgie ». Changement important souhaité par le CNPL, devenu SNPLS, pour accentuer notre participation première à la liturgie.
L’art floral au service de la Liturgie est né en 1980 au sein d’un groupe de prière. Geneviève VACHEROT, qui animait ce groupe, avait alors l’intuition que les fleurs pouvaient prendre une place symbolique et participer à la célébration de l’Eglise."Elles précèdent et prolongent la HISTORIQUE Parole", écrivait-elle, "avec leur langage propre, leurs moyens de silence, de beauté, de discrétion, de recueillement". Tout débute modestement et une équipe se crée autour de Geneviève, encouragée par Mgr MARCUS, évêque auxiliaire de Paris. L’Art Floral entame alors un long cheminement.
Tout Chrétien qui se rend à la messe dominicale doit avoir conscience qu’il va accomplir une action, une action qui est le fait de tous. Chacun agit non pas en son nom propre, mais au nom de l’Église, en vue de favoriser une "participation pleine, consciente et entière de chaque membre de l’Assemblée". C’est pourquoi, celles et ceux qui fleurissent doivent découvrir la liturgie et accepter une formation technique.
Pour mener à bien un fleurissement liturgique, il est nécessaire de tenir compte d’une pédagogie réfléchie :
L’importance du regard : savoir prendre le temps de contempler.
Le respect de la nature : sens de pousse, jaillissement.
Le respect des saisons.
Ménager des espaces et des vides.
Elle consiste à découvrir la liturgie dans ses différents rites : leurs sens, leurs richesses, le rassemblement, l’écoute et la réponse à la Parole de Dieu, la préparation des offrandes, la communion et surtout "LE MYSTÈRE PASCAL".
La technique a ses règles, ses critères de choix et d’harmonie à respecter. Elle a aussi sa place dans les sessions. Elle aborde, en progressant, toutes les questions qui se posent en art floral. On comprend très bien qu’il faut accepter une suite de sessions pour aller de l’avant.
"Le bouquet est offert à l’Assemblée pour l’aider à prier, sans explication, tout simplement. Il ne doit pas traduire le message évangélique du jour".
Avant tout, nous voulons exprimer à Dieu notre louange, car les fleurs nous sont offertes pas le Seigneur, comme toute la création. Elles nous parlent de LUI, quelque soit l’espace de la célébration où elles sont placées. C’est le premier message que l’équipe florale veut faire passer à toutes les personnes réunies dans l’Église.
Méditée en profondeur, fleurissement près de l’ambon, sur le côté ou devant.
Pour la croix et le cierge pascal (symbole du Christ ressuscité), veillez à ne pas suspendre le bouquet, qui doit être ENRACINE (partir du bas) (fleurs et feuillages ne tombent pas du ciel, ils sont "fruits"de la terre.
Responsable Diocésaine |
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Mme Monique Faure : mnfaure[at]orange.fr |