Origine de la célébration
Les franciscains, au XIVème et XVème siècle, prirent l’initiative d’inviter les fidèles qui venaient en pèlerinage à Jérusalem, à participer à la passion de Jésus en allant du tribunal de Pilate au Calvaire. Puis à partir du XVème, pour ceux qui ne pouvaient aller à Jérusalem, ils firent des représentations des épisodes de la passion du Christ pour que l’on puisse méditer les souffrances de Jésus. Les franciscains diffusèrent cette dévotion, comme ils le firent pour la crèche de la nativité.
Histoire des stations
Les stations du chemin de croix sont les étapes du chemin parcourues par Jésus lors de sa montée au Calvaire. Le nombre des stations varia jusqu’à la fin du XVIIème siècle où il fut fixé à quatorze. Ce sont les papes Clément XII et Benoît XIV qui fixèrent la forme de cette dévotion. Benoît XIV en 1792 a demandé qu’on la développe. Cependant l’Église n’en a jamais fait une liturgie proprement dite.
Depuis la construction en 1958 d’un chemin de croix à Lourdes, on termine la cérémonie par une quinzième station "Avec Marie dans l’espérance de la résurrection du Christ". Le pape Jean Paul II a terminé ainsi la cérémonie du Vendredi saint au Colisée. En 1991 lors qu’il a fait la cérémonie sur le mont Palatin, Jean-Paul II a supprimé les stations sans référence biblique (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique) et il les a remplacé par d’ autres stations inspirées de l’Évangile : Jésus au jardin des oliviers, le reniement de Pierre et la promesse du paradis au bon larron. Les 14 stations traditionnelles
Source Cybercuré
Dans le chemin de croix traditionnel, il y a plusieurs stations qui ne correspondent pas à un épisode évangélique de la passion (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique), mais qui viennent de traditions.
On peut faire les 14 stations à partir de scènes évangéliques.
Source Cybercuré