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3. La Liturgie de la Parole

Liturgie de la Parole

Dans les lectures que l'homélie explique, Dieu :
- adresse la parole à son peuple
- révèle le mystère de la rédemption et du salut
- offre une nourriture spirituelle
et le Christ lui-même est présent par sa parole, au milieu des fidèles

Les lectures sont proclamées par le lecteur. 

L’évangile est chanté ou lu par le diacre ou un autre prêtre, ou le célébrant lui-même. 

De droit, c’est le lecteur institué qui proclame les lectures de la Sainte Ecriture, excepté l’Evangile. 
En pratique, les lectures sont déléguées à des personnes aptes à remplir cette fonction.

La diction doit rester sobre et audible, et porter à la méditation.

L'Ambon

Dans la célébration de la messe avec peuple, les lectures sont toujours proclamées depuis l’ambon, dont le sens étymologique fait référence à un haut lieu. 

Seul le ministre de la parole y monte. 
Il ne doit pas servir à des usages autres que
– la proclamation des lectures
– du psaume responsorial,
– de l’Exultet, 
– de l’homélie
– des intentions de prières

Chantre, commentateur et maître de chœur se tiennent dans un autre lieu approprié.

Psaume, Exultet, homélie et intentions de prières peuvent être prononcées à d’autres endroits. 

Les Lectures

Il convient que le lecteur salue le célébrant par une inclination de la tête après la révérence requise devant l’autel. 

Les lectures sont lues dans un lectionnaire approuvé. 

Le lecteur place les mains sur les bords du lectionnaire, comme s’il tenait le livre. 

Le lecteur prononce d’abord le titre de sa lecture.
Il prononce ensuite le texte inspiré. 
Après une très brève pause, il ajoute l’acclamtion “Parole du Seigneur” à laquelle l’assistance répond “Nous rendons grâce à Dieu”

Si on emploie un évangéliaire distinct du lectionnaire, il importe que le lecteur retire le livre à la fin de sa lecture et le dépose sur la crédence ou un autre lieu approprié. 

Le Psaume Responsorial

La 1ère lecture est suivie du psaume responsorial qui peut être donné par le psalmiste de manière suivie : sans le refrain ordinairement repris par l’assemblée entre les versets. 

Les versets du psaume sont prononcés par le psalmiste, ou a défaut le lecteur, depuis l’ambon ou un autre endroit approprié. 

Il ne revient pas à l’assistance de prononcer les versets, mais plutôt de les méditer. 

Lorsque les 2 lectures sont prescrites, la séquence de Pâques ou de la Pentecôte se chante avant l’Alleluia.

Le thuriféraire renouvelle le feu dans l’encensoir pendant le psaume afin d’éviter de se déplacer durant la lecture qui suit 

L'Alleluia

Chanté après la proclamation de la 2nde lecture, lorsqu’elle est prescrite ou à la suite du psaume. 

Remplacé par le “gloire et louange à toi…” en temps de carême. 

Le thuriféraire s’approche devant le siège du célébrant au début de l’Alleluia . 
Soit il demeure debout en position incliné, au risque de cacher le prêtre, 
Soit il s’agenouille devant lui. 
Il saisit le bas des chaines de la main droite et tient la cassolette au niveau des mains du prêtres.

Le naviculaire qui accompagne le thuriféraire s’est agenouillé avec lui. De sa main droite, il tend la navette ouverte au prêtre, près de la cassolette, sa main gauche reposant sur sa poitrine. 

Le diacre assis à côté du prêtre peut se lever et demeurer debout pour présenter la navette au prêtre. 

 

 

L'Imposition d'Encens pour l'Evangile

Si l’encens est employé à l’évangile, le prêtre en fait l’imposition au siège, durant l’Alleluia ou l’autre chant précédant l’Evangile. 

Le prêtre impose l’encens à trois reprise et le béni d’un signe de croix. 

Thuriféraire et naviculaire se redressent, saluent le prêtre et se retirent. 
Le naviculaire va déposer la navette sur la crédence et retourne à sa place. 

Si le thuriféraire n’est pas accompagné du naviculaire il peut : 
– soit aller déposer la navette sur la crédence lui-même, 
– soit la conserver jusqu’à ce qu’il dépose l’encensoir après l’Évangile. 

Le thuriféraire se rend au milieu du sanctuaire où il rejoint les 2 servants tenants les chandeliers. 

 

La Préparation pour l'Evangile

Une fois l’encens imposé, le diacre se présente face au prêtre. 

Si l’encens n’est pas employé, il se place devant le prêtre dès le début de l’alléluia. 

Profondément incliné, il demande au prêtre la bénédiction. 
Si l’évêque bénit assis, le prêtre se lève pour prononcer la bénédiction. 

Le diacre se signe, puis se redresse, salue le prêtre et se rend au milieu du sanctuaire où il est attendu par les servants portant les chandeliers et l’encensoir, tandis que le prêtre reste debout au siège. 

Au milieu du sanctuaire servants et diacre ou prêtre font ensemble la révérence requise à l’autel. 

Le cas échéant, le ministre ordonné monte à l’autel et y prend l’évangéliaire. 
Sans autre salutation, on se rend à l’ambon, le thuriféraire s’avançant en tête, puis les 2 servants portant les chandeliers, enfin le diacre ou le prêtre tenant l’évangéliaire un peu élevé. 

Quand l’encens et les chandeliers ne sont pas employés, il contient qu’un servant accompagne le diacre ou le prêtre. 

Traditionnellement on ne porte pas les flambeaux à une messe de requiem. Les servants accompagnent diacre ou prêtre les mains jointes. 

Le Chant de l’Évangile

En s’approchant de l’ambon, le thuriféraire reste un peu à l’écart. 

Les deux servants portant les chandeliers se placent de part et d’autre de l’ambon en vis à vis. 

Le diacre ou le prêtre dépose l’évangéliaire sur l’ambon et l’ouvre à l’endroit marqué. 
Si le livre est déjà sur l’ambon, il tourne la page et vérifie le texte puis il joint les mains. 

Il chante/dit : “Le Seigneur soit avec vous.”
A ce moment, tous se tournent vers l’ambon et restent debout jusqu’à la fin de l’evangile pour honorer le Christ qui leur parle. 

Après la réponse de l’assistance, le diacre ou prêtre poursuit : “Evangile de Jésus Christ selon saint N” ; en le prononçant, avec le pouce, il trace d’abord un petit signe de croix sur le livre, traditionnellement sur l’incipit du texte, puis trois fois : sur son front, sur la bouche et sur la poitrine. 

Toute l’assistance se signe de la même manière sauf
– les servants qui portent les chandeliers
– le thuriféraire qui attend d’avoir présenté l’encensoir au ministre sacré avant de se signer

Si on emploie l’encens, lorsque le diacre ou le prêtre se signe, le thuriféraire se présente à sa droite, tenant le haut des chaines de la main droite.
Ensuite, il place le haut des chaines dans la main gauche du ministre sacré et avec sa main gauche, qui pourrait encore tenir la navette, guide le bas des chaînes, de sorte que le diacre ou le prêtre puisse aisément le saisir de la main droite. 

Ayant reçu l’encensoir, le ministre sacré s’incline vers le livre, puis il l’encense de 3 coups. 
– le 1er devant lui, par dessus le livre,
– le 2ème vers sa gauche,
– le 3ème vers sa droite. 
S’étant incliné de nouveau vers le livre, il rend l’encensoir au thuriféraire. 

Le thuriféraire se retire un peu, ordinairement dans le dos du ministre sacré, où il peut légèrement balancer l’encensoir de droite à gauche pendant la durée de la lecture. 

Le texte sacré achevé, l’assistance cesse de se tenir tournée vers l’ambon, tandis que le ministre sacré ajoute l’acclamation “Acclamons la Parole du Seigneur”. 
L’assistance répond : “louange à Toi, Seigneur Jésus”. 

S’inclinant un peu, le ministre sacré baise le livre. 

Les servants rapportent les chandeliers et l’encensoir à leur place. 
Si le ministre sacré qui vient de chanter/lire l’évangile ne prêche pas, il regagne sa place en même temps qu’eux. 

L'homélie

Les dimanches et les fêtes de précepte, l’homélie est requise à toutes les messes et ne peut être omise que pour un motif grave. 
Elle est recommandée les autres jours. 

Elle fait partie de la liturgie. 
Elle doit être faite par le célébrant ou le diacre, par un autre prêtre ou un évêque, jamais par un laïc, fut il séminariste, catéchiste ou assistant pastoral. 

Si on juge opportun qu’un laïc présente des informations ou donne un témoignage au cours de la célébration de la messe, cela ne peut se faire qu’après l’oraison post-communion. 

Pour l’homélie, le prêtre se tient au siège, à l’ambon ou aà un autre endroit approprié. 

Lorsque le prêtre ne reste pas au siège pour l’homélie, il convient que diacres et servants se lèvent momentanément pour l’accueillir à la fin de sa prédication, après laquelle on peut observer un moment de silence assis. 

Le Credo

Le dimanche et les solennités, après l’homélie, tous se lèvent et le prêtre entonne le Credo, chanté ou récité par tous debout, soit ensemble, soit en alternance entre le peuple et la schola. 

Aux paroles “Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme”, tous s’inclinent profondément. 
En la solennité de l’Annonciation et à toutes messe de Noël, tous s’agenouillent. 

Il n’est jamais permis d’employer à la place du Credo un texte qui ne se trouve pas dans les livres liturgiques dûment approuvés. 

La Prière Universelle

Il convient que cette prière ait lieu habituellement aux messes avec peuple. 
L’usage le plus répandu est de l’employer aux messes dominicales. 

Debout au siège, les mains jointes, le prêtre invite les fidèles à la prière par une brève monition. 
Les intentions sont proposées depuis l’ambon ou un autre endroit approprié par le diacre, le chantre, le lecteur ou un autre fidèle, tandis que l’assistance répond soit par une invocation commune après chacune des intentions, soit par la prière silencieuse. 
Enfin, le prêtre clôt la prière par une oraison. 

1. De la procession d'entrée à l'encensement de l'autel.

2. Les rites d'ouverture

4. L'Offertoire

5. La prière eucharistique

6. Les Rites de Communion

7. Les Rites de Conclusion