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Extranet

1. De la procession d’entrée à l’encensement de l’autel.

Procession
Encens, Thuriféraire et Naviculaire

Signification de l’encens

L’encens signifie Prière, Sacrifice et Purification. 
Ps 140.2 : “Que ma prière s’élève devant toi comme l’encens”. 

L’usage de l’encens est permis à toute messe. 

Quand l’employer

On peut employer l’encens : 
* Lors de la procession d’entrée
* Pour encenser la croix et l’autel au début de la Messe.
* Lors de la proclamation de l’Evangile
* A l’offertoire : Pour l’encensement des oblats, de la croix et de l’autel, du prêtre et du peuple.
* A l’élévation de la Sainte Hostie et du Précieux Sang après leur consécration. 

Suivant le degré de solennité, le choix peut être fait de ne pas user de l’encens à tous les moments prévus au cours de la messe.

Il ne convient pas de porter l’encens à l’entrée et à l’évangile si on n’est pas en mesure de porter aussi les chandeliers. 

ainsi : 
– soit on ne l’emploie qu’à l’offertoire et à l’élévation
– soit, lorsque l’on porte aussi les chandeliers, on l’emploie à tous les moments énumérés plus haut. 

Le thuriféraire

Il porte l’encensoir de la main droite, tandis que sa main gauche repose sur sa poitrine. 
En l’absence de naviculaire, il tient la navette de la main gauche. 
Il s’assure que les charbons soient toujours incandescents.

Le naviculaire

Il porte la navette à 2 mains. 
Il se positionne à gauche du thuriféraire durant les actions nécessitant sa présence.
Il s’assure que la navette contienne suffisamment de grains d’encens. 
Il ouvre et referme le clapet de la navette en veillant à ne pas renverser l’encens à terre. 

Imposition de l’encens

Le naviculaire présente au diacre ou le cas échéant au prêtre, la navette ouverte de la main gauche, ainsi que la cuillère de la main droite, puis transfère la navette de sa main gauche à sa main droite.

Le thuriféraire présente au prêtre l’encensoir ouvert, la cassolette élevée à hauteur des mains du prêtre. 

Le prêtre puise à 3 reprises de l’encens dans la navette au moyen de la cuillère, et le met à 3 reprises dans l’encensoir, puis il rend la cuillère. 
Il trace de la main droite un signe de croix sur l’encens qu’il vient d’imposer.

Le thuriféraire baisse l’encensoir et le referme.

Chandeliers et Céroféraires

Deux servants, de même stature, peuvent porter des chandeliers à l’entrée.
Celui qui est à droite met la main gauche au pied du chandelier et la droite au noeud.
Celui qui est à gauche met la main droite au pied du chandelier et la gauche au noeud.

Ces chandeliers comportant nécessairement un pied, ils tiennent debout quand ils sont posés, à la différence des torchères ou flambeaux portés par d’autres servants lors de la consécration. 

Quand les porteurs de chandeliers se retournent, ils tournent toujours l’un vers l’autre.

Ils s’avancent et font les révérences ensemble et agissent toujours de manière coordonnée, se déplaçant au coude à coude, à moins qu’ils n’encadrent la croix de procession. 

Les chandeliers sont allumés et éteints à la sacristie ; 
ils servent à éclairer le trajet du prêtre de la sacristie à l’autel, ainsi qu’à la lecture de l’Evangile.

La Croix de Procession et le Cruciféraire

Elle peut être portée en procession à l’entrée et en sortie. 

Le cruciféraire avance de front avec les servants portant les chandeliers, au milieu d’eux.
La croix ne devance jamais les chandeliers ; 
si le passage est trop étroit, les chandeliers passent avant la croix pour éclairer la Sainte Face du Divin Crucifié. 
L’image du Crucifié est toujours tourné vers l’avant, de sorte que le Christ ouvre la marche et que tous suivent sur ses traces. 

La croix est déposée sur le côté dans un endroit pas trop en vue.

bien que pouvant être portée à toute occasion, on peut réserver son emploi aux véritables processions ayant lieu au cours d’occasions plus solennelles. 

L'Ordre de la Procession d'Entrée

S’il n’y a qu’un servant, il marche devant le prêtre.
S’il y en a plusieurs, mais qu’on ne porte pas l’encens ni les chandeliers, les servants s’avancent deux par deux devant le prêtre. 
S’ils sont en nombre impair, soit le 1er, soit le dernier s’avance seul.

Si on porte l’encens et les chandeliers : 
– le thuriféraire s’avance en premier, seul ou accompagné à sa gauche du naviculaire. il balance l’encensoir fumant d’avant en arrière à longueur de chaîne, de la main droite. 
– les servants portant les 2 chandeliers et éventuellement celui portant la croix, s’avancent de front, à la suite du thuriféraire ; au besoin, les chandeliers devancent la croix qu’ils éclairent. 
– viennent ensuite les autres servants, deux par deux, par ordre croissant de taille ou de dignité. 
Ceux qui ne portent rien restent les mains jointes.

Le prêtre s’avance en dernier. 
S’il y a un diacre, il peut porter le livre des Evangiles, le tenant un peu élevé, aussitôt devant le prêtre. 

La Révérence au Sanctuaire

En arrivant au sanctuaire, on fait la révérence requise : 
* Si le Très Saint Sacrement n’est pas au sanctuaire, on salue l’autel. 
* Si le Tabernacle est sur l’autel, ou dans le sanctuaire derrière l’autel, on salue la Sainte Réserve et l’autel par la génuflexion. 

Quand ministre et servants sont peu nombreux, ils peuvent se placer côte à côte sur une seule ligne, le prêtre au milieu pour accomplir ensemble la révérence. 
Dans le cas contraire, ils la font deux par deux ou bien trois d’ensemble s’ils sont en nombre impair. 

Il est préférable de faire en sorte que le prêtre ait au moins un ministre ou servant à ses côtés au moment où il fait la révérence requise. 

Le thuriféraire attend au bas des degrés latéraux de l’autel, à gauche de préférence.

Ceux qui portent les chandeliers et la croix les déposent à l’endroit prévu, puis se rendent, comme les autres servants, à la place qui leur est attribuée.

Le Baiser de l'Autel

Le baiser de l’autel

Ayant fait la révérence requise, le prêtre monte au milieu de l’autel, par la droite et le vénère par un baiser. 
S’il y a un diacre, il fait, s’il ne porte pas l’évangéliaire, la révérence requise avec le prêtre, à sa droite, puis il monte à l’autel avec lui. Il baise l’autel en même temps que le prêtre, toujours à sa droite. 

Si l’encens n’est pas employé, le prêtre se rend à son siège, accompagné le cas échéant par le diacre. 
Si l’encens est employé, le prêtre peut en faire l’imposition, ou simplement prendre l’encensoir fumant apporté à l’autel par le thuriféraire. 

L'Encensement de l'Autel

Le prêtre au milieu de l’autel et tourné vers lui reçoit du diacre à sa droite ou d’un servant l’encensoir fumant : le haut des chaînes dans la main gauche, le bas dans la droite. 
Le thuriféraire se rend ensuite à gauche du prêtre pour l’assister de ce côté durant l’encensement ou bien il se retire et attend au bas des degrés. 

En cas d’absence de diacre, le thuriféraire peut accompagner le prêtre à sa droite. 

Le prêtre fait la révérence à la croix d’autel avec ses assistants ; 
Il encense la croix de 3 coups puis la salue de nouveau. 

Le diacre ou le servant veille à soulever le bord de la chasuble si elle gêne les mouvements du célébrant, surtout pendant l’encensement de la croix. Si ce n’est pas le cas, il garde les mains jointes. 

Le prêtre tourne ensuite sur sa droite et encense l’autel de coups d’encensoirs successifs, en en faisant le tour. 
Revenu à son point de départ, il fait de nouveau la révérence requise à la croix, continue d’encenser le coin droit et rend l’encensoir au diacre ou servant. 

Les reliques et images de Saints, exposées à la vénération publique reçoivent 2 coups d’encensoir, à la suite de l’encensement de l’autel à l’introït, mais non à l’offertoire. 

Ordinairement, durant l’encensement de l’autel, on chante soit l’antienne du graduel romain éventuellement prolongée par les versets d’un psaume, soit un autre chant approprié. 
Il convient que le chant se poursuive jusqu’à ce que le prêtre ait gagné le siège. 

2. Les rites d'ouverture

3. La Liturgie de la Parole

4. L'Offertoire

5. La prière eucharistique

6. Les Rites de Communion

7. Les Rites de Conclusion