Alençon, sur les pas des époux Martin
Josiane nous fait parvenir son commentaire du jour :
” Nous visitons la Maison natale de sainte Thérèse de Lisieux en plein cœur d’Alençon, où vécurent les parents de Sainte-Thérèse, Louis et Zelie Martin, béatifiés, puis canonisés pour leur vie pieuse. ” La messe est célébrée dans la chapelle du domicile.
Nous découvrons la basilique Notre-Dame de l’Assomption où fut baptisée la future Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus le 4 janvier 1873 (le neuvième enfant de Louis et Zélie Martin), et le Pont de la rencontre, sur la Sarthe, où Louis et Zélie firent connaissance.
Le pèlerinage est conduit par le Père Emmanuel, dont voici quelques mots pris au vol : “On quitte notre quotidien, on se met en mouvement pour un pèlerinage intérieur et extérieur avec un fil rouge proposé : découvrir des sites, des personnes, avec leur histoire (Sainte Thérèse, Louis et Zélie Martin…) Durant cette semaine, essayons de repérer ce qui est porteur de résurrection, c’est un temps pour renforcer nos dons, nos talents, rendre grâce et/ou demander de l’aide, s’abandonner à l’amour de Dieu. Sur les Plages du Débarquement, lieu propice qui nous appelle à renoncer à faire la guerre et voir le bien, nous avons à rechercher la paix pour le monde et notre entourage. Veillons les uns sur les autres et pélerinons ensemble”. “Le Christ s’abaissa jusqu’à nous pour nous élever jusqu’à Lui.”
Lisieux et Sainte Thérèse de l’enfant Jésus
Josiane nous fait parvenir son commentaire du jour :
“Sœur Valérie des Oblates de sainte Thérèse nous fait visiter l’ancienne cathédrale saint Pierre. Thérèse prône “l’amour par l’attraction”. Elle est faite Docteur de l’Eglise par Jean-Paul II (docteur de la science du divin amour) en 1997.
Thérèse disait : “qu’il faut Aimer Jésus dans le quotidien” ; “Le Christ est sur la croix et nous tend la main pour nous entraîner vers le ciel” ; “Qu’aucun des frères ne disent que quelque chose lui appartient en propre, mais que tout vous soit commun” ; “Dans le silence et l’espérance sera votre force” ; “Vous éviterez avec grand soin de parler beaucoup”.
Puis nous visitons le Caramel où Thérèse entre à 15 ans. Une religieuse nous décrit le quotidien que vécut Thérèse :
Lever 4h45, coucher à 23h, 6h30 de prière, oraison, offices et messe. 5 h de travail, en silence, ce qui permet de s’imprégner d’un parole entendue pendant une lecture. Le travail : Fabrication des hosties, broderies, bougies en forme de rose, atelier de production de biscuits.
Récréation: 2h par jour (temps de convivialité).
Cellule : paille, matelas oreiller, pas de bureau, pas d’eau courante. Une vie toute simple à la suite du Seigneur.
Thérèse avait son écritoire. Elle a écrit : “J’ai eu froid à en mourir”.
Plages du débarquement
Une journée sur les plages du débarquement, le musée d’Arromanches et le mémorial et la chapelle du cimetière américain de Colleville-sur-mer.
Le pèlerinage en Normandie s’achève avec Pontmain et le Mont St Michel
Témoignage de Josiane :
Nous rejoignons le Mont Saint-Michel avec une navette. Nous sommes accueillis à l’église paroissiale Saint Pierre par don Pierre qui retrace pour nous, l’histoire du Mont-Saint-Michel. La légende raconte que l’histoire du Mont-Saint-Michel débute en 708, après que l’archange Michel apparut à l’évêque Aubert par trois fois en rêve. Saint Michel lui aurait demandé l’édification d’un sanctuaire en son honneur sur une île appelée le Mont-Tombe.
Au 1er millénaire, Saint Michel est représenté comme prenant soin des âmes des défunts pour les élever vers Dieu. Nous pèlerins, pouvons prier saint Michel pour qu’il prenne soin de nos défunts, de nos familles, de nos paroisses. Ensuite, nous le prirons comme l’ange qui lutte contre le mal et qui combat le démon. Le combat spirituel en nous est la preuve que nous sommes bien vivants.
Puis nous quittons le Mont, direction Pontmain, dans la Mayenne dont le recteur nous fera une visite guidée des lieux.