Bien sûr, les prémices ont déjà eu lieu puisque le départ annoncé du P. Jean Yves Leboeuf, curé de St Jean Louis du Levant, a conduit les responsables au diocèse et dans nos paroisses à envisager l’avenir pour que le service de Dieu se perpétue au mieux.
Mais le vendredi 9 mai à 18h, à La Talaudière, les acteurs de Ste Cécile et ceux de St Jean Louis du Levant étaient invités à une récollection pour faire le point ensemble et voir comment on pourrait faire route ensemble.
La salle était pleine et bourdonnante. On a découvert de nouveaux visages, écouté ceux qui seront déjà en tête de cette marche innovante. Ainsi le P. Jean-Michel sera toujours le curé de Ste Cécile et “Administrateur” de St JL du Levant.
Cécile Corciulo et Maxime Bouget restent coordinateurs. On découvrira peu à peu les paroissiens de St Héand, St Christo en Jarez, Gramond, la Gimond, Marcenod, Fontanès. Leur charge sera très alourdie mais ils ont confiance et s’en remettent à Dieu et à l’Esprit saint. Et ils ne seront pas tout seuls !
Les carrefours ont déjà permis de fructueux échanges.
Se sont exprimées des propositions pour la liturgie, les funérailles, les sacrements, la catéchèse, l’aumônerie, l’hospitalité, la communication…
Après la pause repas partagé, copieux et animé, devant un mur de post-it, Hélène Mercier a fait la synthèse des suggestions. Il ressort que chaque clocher tient à garder son identité tout en acceptant cet élargissement géographique et fraternel. Il y a un grand désir de créer des liens, de servir et travailler ensemble, notamment pour préparer et vivre des temps forts, essentiels pour tous, les grandes fêtes. Les rencontres, les partages d’outils enrichiront nos communautés. Certes, il y aura des difficultés de plannings de messes, de distances. Les réalités locales sont différentes, mais la diversité dans les clochers et entre les clochers sont à regarder comme un cadeau ! Il faudra faire des concessions, s’adapter à de nouveaux modes de fonctionnement, accepter l’inattendu, les tâtonnements mais nous nous accueillerons les uns les autres et ferons Maison commune, partageant nos idées, nos bonnes volontés, nos disponibilités. Il nous faudra appeler et accueillir de nouvelles personnes, mais à plusieurs on va plus loin !N’est-ce pas exaltant cette perspective d’ouverture qui ouvre nos cœurs dans le droit chemin de ce qu’a voulu le Christ qui a donné sa vie pour nous ?
Monique Rey