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ET - Nirétable Hermittage

Les Sanctuaires et lieux de retraite du diocèse de Saint-Étienne

Notre-Dame de l’Hermitage à Noirétable

Notre Dame de l’Hermitage s’élève sur les hauteurs de Noirétable à 1100 mètres d’altitude. Outre la grande affluence du 15 août, cette immense bâtisse est un site très fréquenté en été. Pèlerins ou simples promeneurs trouvent en ce lieu spiritualité et sérénité.

Le sanctuaire mariale Notre-Dame de l’Hermitage de Noirétable

Situation : par l’A72, sortie “Les Salles/Noirétable”, à 7 km de Noirétable, direction “la Chamba”, à 1110 m d’altitudes aux confins de l’Auvergne et du Forez

Objectifs :

  • Accueil des pèlerins et visiteurs  
  • Il dispose d’une maison d’accueil et d’une hôtellerie pouvant recevoir des personnes seules, des familles, de petits groupes souhaitant vivre un temps de repos ou effectuer un séjour, une récollection, une rencontre familiale ou un séminaire professionnel. –
  • Durant la saison, la communauté peut recevoir un hébergement temporaire des personnes âgées ou valides.

 

Possibilité d’accueil

  • Salle pour rencontre et conférences avec équipement audiovisuel
  • Repas : salle à manger de 60 places midi et soir ,et salle “hors sacs”, abri couvert 
  •  Chambres : en hiver environs 30 places, en été, environs 75 places  (les services de restauration et d’hôtellerie sont fermées du 03/11 au 03/12)

 

Spiritualité 

  • Pèlerinages le 15 août et le 8 septembre.
  • Célébrations pénitentielles, eucharistiques et mariales.
    • Chaque jour, les Laudes ont lieu à 8h00, le Chapelet à 18h10 et les Vêpres à 18h30.
    • Chaque Jeudi l’Adoration a lieu à 20 h45. Tous les vendredis de l’été, adoration perpétuelle toute la journée. En semaine, la messe a lieu à 11h30 à l’Oratoire et le dimanche à 10h30 et 16h.
    • Du 01 Juillet au 08 septembre, messe anticipée tous les samedis à 18 h. Célébration Mariale, tous les dimanches à 15 h30

Renseignements et réservation tous les jours de 8 h 30 à 21 h 30 (sauf heures des offices).
 

Un peu d’histoire

Accueil ND de l'Hermitage©Défrade
Accueil ND de l’Hermitage©Défrade
La chapelle et les lieux d'accueil ND de l'Hermitage©Défrade
La chapelle et les lieux d’accueil ND de l’Hermitage©Défrade
Le Rocher ND de l'Hermitage©Défrade
Le Rocher ND de l’Hermitage©Défrade
Chemin de croix ND de l'Hermitage©Défrade
Chemin de croix ND de l’Hermitage©Défrade
Pour aller à la source La source ND de l'Hermitage©Défrade
Petit sentier pour aller à La source©Défrade
Saint Antoine de Padoue - ND de l'Hermitage
Sur le sentier, statue de Saint Antoine de Padoue – ND de l’Hermitage
chapelle - ND hermitage Noirétable
La Chapelle – ND hermitage Noirétable
La source ND de l'Hermitage©Défrade
La source – ND de l’Hermitage©Défrade
Procession du 15 août ND de l'Hermitage©Richer
Procession du 15 août ND de l’Hermitage©Richer

Tarifs 2020

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Les sœurs de la Salette

La maison d’accueil de Notre-Dame de l’Hermitage à Noirétable est sous la responsabilité d’une communauté de soeurs de la Salette depuis 2000. Elles proposent hôtellerie et repas pour les pèlerins ou simples visiteurs.

La Vierge et l’assassin : un peu d’histoire

C’est probablement sur un crime qu’a été fondé au XIIème siècle l’Hermitage de Notre-Dame. Selon l’histoire la plus répandue, un des massacreurs de la famille d’un seigneur d’Urfée, fuyant la justice, trouva refuge dans les Bois Noirs des hauteurs du Forez. La « Bonne Mère » lui apparut et lui demanda, pour le salut de son âme, de faire pénitence : « Va te confesser au prieur de Noirétable et reviens ici faire pénitence ». Il devint le premier ermite de ces lieux. Très rapidement, les pèlerins vinrent nombreux en ce lieu reculé prier auprès de la source miraculeuse et de la pierre qu’aurait foulée la Vierge Marie. Le premier acte officiel mentionnant le pèlerinage de Noirétable date de 1381.
La première église fut construite non loin de la source et de sa chapelle. Elle était desservie par les Bénédictins de Noirétable dépendant de Cluny. Au XVIIe siècle, la lutte contre le Protestantisme oblige, les Missionnaires investissent les lieux. Le monastère, à l’emplacement actuel, a été achevé en 1669 et sa physionomie actuelle date de 1746. La Révolution française frappe de plein fouet l’établissement. Des prêtres sont guillotinés ; d’autres entrent dans la clandestinité comme le père Gashon. Il fallut attendre près d’un siècle pour voir revenir une petite communauté, celle des Pères de l’Union au Très Saint Sacrement, qui relance le pèlerinage et restaure les bâtiments. En 1889, la communauté est remplacée par les Missionnaires de La Salette qui doivent s’en aller en 1905 (lois anti-cléricales) pour revenir en 1925. La communauté actuelle compte des soeurs de La Salette.

Visite guidée de Notre Dame de l’Hermitage de Noirétable

Notre Dame de l’Hermitage s’élève sur les hauteurs de Noirétable à 1100 mètres d’altitude. Outre la grande affluence du 15 août, cette immense bâtisse est un site très fréquenté en été. Pèlerins ou simples promeneurs trouvent en ce lieu spiritualité et sérénité.
A sept kilomètres de Noirétable, dans les monts du Forez, Notre-Dame de l’Hermitage rayonne au milieu d’une forêt de sapins plus que centenaires. Ce havre de paix attire chaque été de nombreux visiteurs, pèlerins ou simples promeneurs en quête de spiritualité ou d’une bouffée d’air pur.
Tout commence en 450 de notre ère, au cœur d’une minuscule chapelle devant laquelle coule une source. La légende affirme qu’il y avait déjà un pèlerinage druidique, mais c’est au XII ème siècle que la Vierge Marie serait apparue à un personnage énigmatique, un criminel, en lui disant : « va te confesser au Prieur de Noirétable et reviens ici faire pénitence. » Dès lors, des pèlerins viennent nombreux dans ce lieu reculé prier auprès de la source miraculeuse. Une première église est bâtie non loin de la source, mais il faudra attendre 1669 avant qu’un premier monastère ne soit construit devant l’énorme rocher, au prix d’efforts inouïs.
Une maison plus vaste, celle qui forme aujourd’hui le bâtiment principal, avec les encadrements de fenêtres en pierre sombre de Volvic, est érigée vers 1740. L’Hermitage devient le Noviciat, la maison de formation des missionnaires royaux. La Révolution voit le déclin de l’Hermitage malgré quelques tentatives de restauration sans lendemain. Les premiers missionnaires de la Salette s’y installent le 7 février 1889.
En 1951, un terrible incendie ravage le bâtiment principal, ne laissant que les murs. La reconstruction se fera au prix d’extrêmes difficultés et permettra de rajouter un troisième étage de chambres.
Prenant la succession de la Congrégration des missionnaires de Notre Dame de la Salette, les soeurs de la Salette sont installées à l’Hermitage depuis 2000. Elles assurent l’accueil des pèlerins (nuitées et repas) tous les jours, toute l’année sauf durant le mois de novembre. Les visiteurs en quête de repos ou d’une vie spirituelle trouvent en ce lieu un accueil familial et peuvent, au gré des promenades ou des repas, nouer des liens d’amitié avec les autres pèlerins.
Deux pèlerinages ont lieu dans l’année avec procession vers la source et messe, pour le 15 août et le 8 septembre.
Un petit sentier boisé
Il faut prendre le chemin qui débute de la Croix de la Mission pour se rendre à la chapelle de la source où la tradition situe les paroles de la Vierge à l’homme mystérieux appelé “l’ermite”. Dans le petit bois, une statue de Saint Antoine de Padoue rappelle le geste d’un bienfaiteur.
Frédérique Défrade

La vie du sanctuaire

Qui vient ici à Notre-Dame de l’Hermitage ?
Le sanctuaire et le pèlerinage ont une audience régionale qui n’excède pas cinquante kilomètres à la ronde. Les pèlerins, fidèles, retraitants et touristes viennent davantage du versant auvergnat et du Puy de Dôme. Le sanctuaire est un point de repère pour les auvergnats car il propose des messes à heures fixes. En revanche, on regrette de ne pas voir beaucoup de ligériens, sauf peut-être quelques groupes du Forez et du Montbrisonnais mais quasiment aucun stéphanois. Tout cela est bien sur très dépendant des curés de paroisse.
Qu’est-ce qui fait marcher financièrement et matériellement un tel lieu ?
C’est essentiellement l’hôtellerie avec les repas, les pensionnaires, les retraites. On est ouvert toute l’année mais le rythme n’est évidemment pas le même en hiver et en été. Les dimanches d’été, il n’est pas rare que l’on reçoive ici entre deux cents et trois cents personnes. Des sœurs supplémentaires et des bénévoles viennent nous aider alors. Autrefois, les gens montaient, en foules immenses, en car pour les grands pèlerinages du 15 août et du 8 septembre. Aujourd’hui, l’affluence est plus diffuse. Le sanctuaire doit être capable d’assurer l’accueil individuel et des groupes, tout en restant à l’écoute de chacun…
Comment faire tourner un tel lieu, une telle maisonnée avec un tel périmètre de dépendances ?
Chacune a ses fonctions précises mais en même temps nous sommes toutes polyvalentes. Et puis, on est beaucoup aidées par les bénévoles, avec des familles entières qui nous sont fidèles comme la famille Chomette de Noirétable ou M. Paul Blettery, avec plus de soixante ans de présence active autour du sanctuaire et du pèlerinage.
Vous recevez vos orientations de votre congrégation, de la paroisse, du diocèse ?
Nous sommes au service de l’Eglise et on apporte notre concours à la paroisse au niveau de la catéchèse notamment. Tout cela se fait en bonne harmonie.
Quel est le sens d’une communauté de vie apostolique ?
Comme Marthe qui s’affaire, nous sommes dans le service. Nous sommes une communauté apostolique, ayant une mission d’accueil, de pastorale et de formation spirituelle. L’Hermitage est un lieu marial de réconciliation qui fait écho à notre charisme. Chacune a son apostolat mais nous prions ensemble pour toutes les personnes.
La langue et la culture sont-elles un frein à cette écoute ?
C’est la foi qui est notre langue et notre culture communes. En groupes, les personnes aiment nous entendre sur le sens de nos vocations. En privé, elles viennent nous trouver pour partager leurs difficultés relationnelles ou leurs interrogations personnelles. Certains ont de « gros bagages » qu’ils viennent déposer entre les mains de la Vierge. Après le partage, ils repartent plus légers…. Je suis très frappée par leur confiance
Vous lâchez tout pour les écouter ?
Dans ce monde qui vit l’urgence affairée, ils sont notre urgence. Et même si nous avons alors beaucoup de couverts sur le feu ou d’invités à servir, nous laissons cela au second plan car notre urgence, ce sont eux..
Et l’impact catéchétique du lieu ?
Souvent, ces jeunes ou ces enfants devenus adultes, nous racontent bien des années plus tard comment ils ont été marqués par le lieu mais sur le moment on ne peut mesurer l’impact sur les enfants et les jeunes. D’expérience, nous savons que l’Hermitage est un point de repère ouvert vers lequel ils pourront se retourner un jour s’ils ont des décisions à prendre ou des choses à déposer…. On aimerait que plus de groupes de la Loire viennent.
Interview (archives revue Eglise à Saint-Étienne)

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