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Action Catholique Ouvrière (ACO)

Mouvement d’Église dont la création a été reconnue en mars 1950  qui a consacré son «caractère essentiellement apostolique à l’évangélisation des milieux populaires».

L’ACO rassemble des hommes et des femmes de tous âges – ouvriers, employés, techniciens, cadres, chômeurs ou retraités –, souvent engagés par ailleurs dans différentes organisations ou associations.

L’équipe « révision de vie » est le rendez-vous régulier où s’exprime la vie des militants pour être relue à la lumière de la Parole de Dieu.

 

Retour sur la journée invitante proposée par le “Relais retraités” de l’ ACO le 4 octobre 2022 

« Relais retraités » de l’ACO Diocèse de Saint Etienne

Une façon de « Jeter les filets ! » : La journée Invitante

Le 4 octobre 2022, à Notre Dame de l’Hermitage à St Chamond, cette « Journée Invitante » a tenu ses promesses puisque parmi les 52 participants, un tiers n’étaient pas ou plus en équipe de révision de vie et que 3 personnes ont manifesté le désir de participer au relais retraités ; et plus de 10 autres personnes se sont excusés ayant des obligations ou le COVID.

Ce relais regroupe des membres de l’ACO (Action Catholique Ouvrière) dont, pour la plupart, l’équipe de Révision de Vie s’est amenuisée par le vieillissement des personnes qui y participaient. Elles ont ainsi l’occasion de pouvoir relire leur vie à la lumière de l’Evangile.
C’est au cours d’une de ces rencontres que l’un d’entre nous parle d’un article de « La Vie » intitulé « Il est grand temps qu’on écoute les vieux » écrit par un membre du « Conseil autoproclamé de la vieillesse ». De la discussion, germe l’idée d’une journée élargie sur le thème :

« Comment rester acteurs de nos vies ? »

La journée est introduite par la prière « Jésus n’a pas vieilli » de Jean Debruyne. Puis l’objet de cette journée est présenté :
Dans le présent de notre vie, de notre temps, nous sommes là avec la volonté d’être des VIVANTS et y prendre notre place. « Faibles, limités, nous ne sommes pas seulement le signe d’une richesse perdue, nous sommes promesse d’un Avenir autre, ouvert ».
De grands débats se font jour actuellement, concernant les dernières étapes de la vie… Dans la simplicité et la joie d’être ensemble, dans l’élan de l’Espérance, inventons demain !

Un temps personnel de réflexion, à l’aide d’un support, sur « Le vieillissement période de FORCE et FRAGILITES », sera suivi de la libre expression de ceux qui le désirent. De ce partage d’une incroyable richesse on peut retenir :
– Nos FORCES : entretenir sa santé ; l’importance des liens (famille et amis, rencontres ACO) ; écouter ; accepter le présent ; vivre le passage ; aller à la source de ce qui nous a façonné hier, JOC, ACO, engagements…
– Nos FRAGILITES : Les peurs (insécurité, perdre son autonomie, vieillir avec un conjoint malade, l’approche de la mort). Les aidant souffrent et ont besoin d’aide. Pour dépasser ses fragilités il est bon d’en parler.
Craintes devant l’évolution de la société, transition sociale, internet nous bloque, disparition des commerces de proximité… L’avenir de l’Eglise, de la transmission de la Foi interroge.
– Face à la SOLITUDE, qu’est ce qui m’aide ? : Mettre en valeur la beauté de la vie « J’ai la chance de positiver ». Maintenir les liens, oser ouvrir des portes, savoir demander de l’aide, répondre à des invitations de copains, faire des choix qui libèrent. « Nous avons fait le choix d’un habitat participatif de ce fait nous ne connaissons pas la solitude » « Au décès de mon mari j’ai vendu ma maison pour entrer en résidence, étant la plus jeune, je rends service, je m’investis à l’extérieur ».
– Qu’est qui m’aide à VIVRE le réel, à donner sens à ma vie : La Foi, la prière ; la confiance en l’avenir ; la relecture de notre vie et apprendre à lâcher prise. Garder une vie sociale et savoir transmettre les responsabilités. Apprendre à anticiper et préparer l’avenir.

« Donnons sens à cette période de notre vie »
En début d’après midi pour digérer le repas, un petit jeu est proposé avec des petits
« papiers » pris au hasard par les participants et contenant des paroles fortes : de Michel Wievorka sociologue, Patrick Pelloux médecin urgentiste, Nicole Carré dans « Vivre, mourir, ressusciter », Marc Schaeffert église réformée, le Pape François.

Voici quelques expressions qui nous ont rejoints :

– Être retraité, c’est être des vivants, la vie ne s’arrête pas avec la barrière d’âge.
– L’avenir : trouver dans sa tête ce que l’on est en capacité de faire. Accompagner, c’est rechercher ce qui est bon pour la personne. Vivre quand on est vieux, c’est être reconnu comme une personne. Les liens sont très importants, ils permettent de rester un être humain. Les débats sur les personnes âgées se font sans nous.
– Valoriser ce que l’on apporte au présent avec ce que l’on a façonné hier.
– Prendre du temps pour écouter et recueillir les paroles.
La douleur doit être reconnue, un cri est plus fort que la parole. Ne pas dire trop vite « il faut accepter », c’est une démission.
– La résurrection n’est pas l’aboutissement, mais la racine de chacune de nos vies.
Il y a place pour être veilleurs, éveilleurs de vie pour Re-susciter la vie.
C’est une chance de croire en la résurrection mais ce n’est pas facile d’inviter les autres à croire.
– Quelque soit notre âge on passe par une fécondité. « Cette ultime période de la vie est comme un temps orienté vers l’accomplissement, témoignage du Royaume…Notre vie entière apparait comme une graine qui doit être enterrés pour que sa fleur, son fruit puisse germer » (Pape François).

Puis deux interventions nous offrent des pistes pour donner sens à cette vie.
– Le témoignage de Pierre GIRON, prêtre, venu en simple participant, nous partage sa propre expérience de croyant vieillissant. « Que faire avec la dure réalité que nous vivons ? » Comment peut-elle nous aider à faire de cette réalité un CHEMIN ? Pierre affirme que cette situation ne peut pas laisser Dieu indifférent. Jésus, tout fils de Dieu qu’il était, a choisi de venir dans la réalité humaine, telle qu’elle était, en s’incarnant dans notre monde.
Il a eu à l’assumer et à se coltiner avec, ce qui l’a amené à être mis à mort à cause de ses choix. Et comme sa résurrection montre que le chemin qu’il a choisi débouche sur la vie, c’est sans doute le bon chemin. Et Pierre ajoute :
« J’ose aller un peu plus loin en disant que je peux aussi en faire un chemin de prière, en priant les Psaumes où on retrouve exprimées, les mêmes réalités difficiles ».
– Nous enchainons avec la lecture à 3 voix de l’intervention préparée par Michel MOUNIER, prêtre, mais qui n’a pas pu venir, bloqué par le COVID. Elle porte sur 3 points :

1/ Peut-on encore parler d’Espérance ? Il y a 2 pièges à éviter : la nostalgie (c’était mieux avant) et l’optimisme (c’est le contraire de l’espoir en toute source de vie et du courage dans la durée). Il ne s’agit pas non plus de vivre en camp retranché, entre personnes partageant les mêmes valeurs, ni de nous poser en victimes ce serait faire triompher le mal, alors que Dieu nous a voulu acteurs et présents dans ce temps déroutant.

2/ Je serai avec toi. Le livre de Jérémie ne se contente pas de lamentations. Dieu lui promet
« Je serai avec toi ».
Espérer, ce n’est pas attendre quelque chose venant d’ailleurs. Dieu est là dans notre existence humaine, là où on ne l’attend pas, il surprend, il dérange, il comble de façon toujours inattendue.
« L’Espérance chrétienne n’est pas une attente, c’est un don à accueillir »

3/ Les raisons d’espérer. Espérer, c’est croire que Dieu nous rend capables de poser des actes qui ont valeur d’éternité, c’est prendre notre monde au sérieux en donnant à chacun de ses éléments sa juste place. Ce n’est pas être naïf, c’est croire que l’amour est plus solide que le reste. Il y a eu Jérémie, il y a Jésus, le Crucifié/Ressuscité, ce n’est pas la croix qui nous sauve, mais la façon dont Jésus l’a vécu. Regarder la vie avec un parti-pris d’Espérance.
« Conserver l’Espérance, c’est pour moi, savoir que même dans une situation fragile, de grande fatigue, j’ai à protéger la flamme que Jésus est venu allumer en moi ».

Nous terminons la journée par une Eucharistie célébrée par Pierre GIRON.

• Il est envisagé une suite pour répondre à : «Comment Anticiper et Préparer notre Avenir ?»

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